En 2026, la transparence salariale deviendra une exigence légale pour les entreprises de l’Union européenne. Cette directive vise à garantir une plus grande égalité salariale en rendant obligatoires la publication des écarts de rémunération dans les grandes entreprises (plus de 250 salariés) chaque année, et tous les trois ans pour celles comptant entre 100 et 250 employés. De plus, les offres d’emploi devront inclure des informations salariales, et les employés auront accès aux critères de rémunération.
Un pas vers l’égalité salariale
L’objectif de cette directive est de réduire les inégalités salariales persistantes, notamment entre hommes et femmes. En imposant cette transparence, l’Union européenne espère offrir aux travailleurs une meilleure visibilité sur les salaires dans leurs entreprises et créer un environnement plus équitable. Les entreprises seront ainsi tenues de publier un rapport détaillant les écarts salariaux, ce qui pourrait les inciter à revoir leurs pratiques pour éviter de dévoiler des différences injustifiées.
Les nouvelles exigences légales
À partir de 2026, les grandes entreprises devront publier chaque année un rapport sur les écarts salariaux entre hommes et femmes, mais aussi entre autres groupes. Les entreprises de taille moyenne, celles ayant entre 100 et 250 employés, devront publier des rapports similaires tous les trois ans. Ces rapports devront comprendre des informations sur les salaires au sein de l’entreprise, y compris les écarts en fonction du sexe et d’autres critères pertinents.
En outre, toutes les entreprises devront afficher les salaires dans les offres d’emploi, une mesure qui vise à renforcer la transparence dès le processus de recrutement. De plus, les employés devront pouvoir accéder aux critères définissant la rémunération dans leur entreprise.
Les défis pour les entreprises
Bien que la directive cherche à favoriser l’égalité salariale, elle pourrait poser certains défis aux entreprises. Publier les écarts salariaux pourrait exposer des différences qui n’ont pas été précédemment abordées, ce qui pourrait entraîner des réactions négatives. Certaines entreprises devront revoir leurs pratiques salariales et ajuster leurs rémunérations afin d’être en conformité avec les nouvelles règles.
Les entreprises devront également préparer leurs départements RH pour la gestion de ces nouvelles obligations, y compris la collecte de données salariales et la rédaction des rapports requis.
Comment se préparer à la transparence salariale ?
Les entreprises devront prendre des mesures pour se conformer à cette nouvelle législation. Voici quelques actions à considérer :
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Auditer les salaires existants pour repérer les disparités.
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Clarifier les critères de rémunération pour que les employés connaissent les bases de leurs salaires.
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Réviser les offres d’emploi pour inclure les informations salariales conformément aux exigences.
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Mettre en place des outils de gestion des données salariales pour faciliter la collecte et l’analyse des écarts salariaux.
Conclusion
La directive européenne sur la transparence salariale représente une étape importante vers une rémunération plus équitable dans l’UE. Bien qu’elle présente des défis pour les entreprises, elle offre également l’opportunité de renforcer la confiance des employés et d’améliorer les pratiques salariales. En se préparant dès aujourd’hui, les entreprises pourront non seulement se conformer à la législation, mais aussi contribuer à un environnement de travail plus transparent et égalitaire.
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